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Aspects du nouveau cinéma tunisien : 3eme carte blanche au festival tunisien Gabes Cinéma Fen
Localisation :
Cinémathèque
Catégorie :
Échos
Adresse :
24 Rue Jo Gouttebarge, Saint-Étienne
- - Le 28/03/2023 de 19:00 à 20:15
Gabes Cinema Fen (Fen : art en arabe) est un festival émergent de l’image en mouvement qui entend bousculer les lignes. Ce rendez-vous inédit pour le public du sud tunisien propose un cinéma de qualité, en alignant une sélection du meilleur de la cinématographie arabe actuelle, couplée à des oeuvres du cinéma indépendant international. Outre sa sélection de films courts et longs métrages fiction et documentaires, le festival propose chaque année - sur une initiative de La Boîte, un lieu d’art contemporain - une programmation dédiée à l’art vidéo (El Kazma & K-Off), une exposition d’art contemporain, des expositions d’art contemporain et résidences d'artistes, des rencontres et débats.
Une séance conçue et présentée par Camille Pradon, artiste visuelle, critique et programmatrice qui vit et travaille à Rouen et Tunis. Invitée du Gabès cinéma Fen en 2019 et lauréate du programme de résidence Villa Salammbô - Institut français de Tunisie en 2020, Camille Pradon est représentée par la galerie Lilia Ben Salah, Paris.
Remerciements, Maleck Gnaoui, directeur artistique El Kazma, Laurent Montaron, commissaire El Kazma, Selma Kossemtini commissaire K Off et Ikbal Zalila, directeur artistique de la section Cinéma du Gabès Cinéma Fen, Fatma Kilani, fondatrice de La Boîte - un lieu d'art contemporain, Fatma Cherif, directrice du Gabès Cinéma Fen.
"Terrain du permis", Asma Laajimi, 2021
Vidéo couleur, 16/9, sonore, 6 min (K OFF)D’une routine d’été; une baignade avec son père, Asma Laajimi retrace le parcours d’un espace urbain qui a bercé son enfance et qu’elle voit se désintégrer petit à petit en un espace post-apocalyptique. A travers “terrain du permis”, l’artiste se penche sur les réalités rêches que rencontre sa ville natale, Sousse.
Asma Laajimi (1999, Sousse, Tunisie) est une réalisatrice et artiste visuelle qui vit et travaille à Bruxelles. Profondément ancré dans son expérience vécue, son explore et brouille les frontières entre le réel et le fictif, le personnel et le collectif, l'intime et le politique. Asma Laajimi étudie à la Luca School of Arts de Bruxelles.
"Veridis quo", Lola Gonzàlez, 2016
Vidéo couleur, sonore, 16/9, 15 min (EL KAZMA)Veridis quo se nourrit d'expériences menées par un groupe de jeunes gens, dont les actions semblent engagées à la fois dans un mouvement de résistance et d'abandon face au reste du monde.
Lola Gonzàlez (1988, France) est diplômée de l’Ensba Lyon. Son travail vidéo porte sur les notions de collectif, d’engagement, d’amitié et de langage, interrogeant nos peurs communes et nos espoirs pour l’avenir.
"La vie primitive", Anaëlle Vanel, 2021
Film super 8 numérisé, muet, 5 min (EL KAZMA)
Souvenirs d’une jeune fille prénommée Claudine, qui esquissent les processus d’apparition de la pensée et de la conscience à l’évocation d’un tableau de Masaccio.
Anaëlle Vanel (1991, France) est diplômée de l’Ensba Lyon, elle vit et travaille à Lapeyrouse (France). Elle a vécu plusieurs années à Berlin où elle a développé une pratique de tirage argentique principalement orientée sur la photographie et le texte. La vie primitive, qui est son premier film, est aussi le résultat d’un long travail de chambre noire à la lisière entre l’image en mouvement et la photographie.
"Ekart", Ahmed Ben Nessib, 2017
Film d’animation, N&B, 16/9, sonore, 9 min (K OFF)
Avec Ekart Ahmed Ben Nessib plonge le spectateur dans les songes chimériques d’une femme à la recherche de sa propre identité.
Né en 1992 à Tunis Vit et travaille à Naples, Italie. Diplômé de l’EMCA (Angoulême) et à la Scuola Del Libro d'Urbino, Ahmed Ben Nessib est dessinateur et réalisateur de films d’animation.
"Tunisian Dance Tutorial with Mamou", Dora Dalila Cheffi, 2022
Vidéo, couleur, 16/9, sonore, 5 min (Hors programmation festival)
Une leçon de danse avec le talentueux Amenallah Atrous aux côtés de l'artiste Dora Dalila Cheffi à la fois élève et assistante du danseur.
Dora Dalila Cheffi (1990, Finlande-Tunisie) vit et travaille à Tunis. En tant que peintre, elle introduit dans son œuvre des notions introspectives qui se formulent par le biais de portraits, de natures mortes et de scènes d’intérieur. Artiste pluridisciplinaire, elle pratique également l’installation, la vidéo, le sculpture et le tissage.
"Fragments", Ghassen Chraifa, 2020
Vidéo N&B, 16/9, sonore, 6’30 min (K OFF)
L’artiste présente une halte esthétique sur des paysages traversés dans une réflexion sur ces espaces-temps éphémères qu’il conjugue dans un présent fragmenté.
Ghassen Chraifa (1993, Tunisie) vit et travaille à Tunis.
Architecte de formation, il exerce en tant que tel tout en menant une carrière d’artiste visuel. Chraifa fait l’éloge d’une esthétique de l’ordinaire dans laquelle il décèle une forme d’indiscernabilité entre la pratique de l’art et l’art du quotidien.
"The Trees", Ramzi Bashour, 2020
Court métrage, couleur, 16/9, sonore, 22 min (GFEN)
Bashir assiste aux funérailles de son père dans la campagne libanaise et découvre qu'un agent pathogène infecte les arbres de son village. Une comédie noire sur la tradition, le deuil et l'environnement.
Ramzi Bashour (Syrie-USA, 1988) est un cinéaste syro-américain qui a grandi à Beyrouth, au Liban. Il a travaillé dans les cuisines, le journalisme, en tant qu'enseignant, concepteur sonore et vidéaste. En 2020, il obtient son MFA à la Tisch School of Arts et réside actuellement à New York. Il travaille aujourd’hui sur son prochain film, un road-movie familial à travers l’ouest américain et intitulé Tomahawk Springs.
Dates de l'événement
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Le 28/03/2023, de 19:00 à 20:15Entrée libre
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