Thématique
Mémoire des territoires
Urbanisme, architecture, milieu naturel et environnement
Au nord-est du Massif central, la commune est située au centre du bassin houiller de la Loire. C'est l'une des plus grandes villes (170 000 habitants) d'altitude (500 mètres) en Europe. La tradition locale lui attribue sept collines comme la ville éternelle, Rome. Le bassin est encadré par trois massifs de moyenne montagne : monts du Lyonnais au Nord, massif du Pilat au Sud, monts du Forez à l'ouest.
L'agglomération stéphanoise connait une expansion fulgurante au XIXe et au début du XXe siècle : son développement économique et industriel (mines de charbon, passementerie, armurerie…) va fournir à la bourgeoisie locale l'occasion d'organiser un nouveau plan de ville mis au point par l'architecte-voyer Dalgabio, qui se superpose à celui de la ville ancienne et de ses faubourgs.
Les premiers grand ensembles apparaissent dans les années 1950 – 1970. La fin des années 2000 marque les grands projets de réaménagement urbains avec les transformations des quartiers universitaires, d'affaires et commerciaux de Châteaucreux, la Manufacture, Puits Couriot...
Depuis 1927, la Cinémathèque conserve la mémoire audiovisuelle amateur et institutionnelle du territoire stéphanois.
Les films de cette collection
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Mémoire des quartiers
La ville tout au long du XX° siècle
Comme toutes les villes, Saint-Étienne dispose de quartiers très variés qui reflètent sa sociologie : cœur historique (Saint-Jacques, Badouillère / Saint-Roch, Jacquard), faubourgs (Crêt de Roch, Colline des Pères, Tarentaize / Beaubrun / Severine) ou encore de grands ensembles (La Métare / Le Portail Rouge, Beaulieu / Marandinière, Montreynaud),sans oublier les périphéries rurales de Rochetaillée et Saint-Victor.
Films amateurs, scolaires ou institutionnels ont conservé la trace des évolutions urbaines tout au long du XXe siècle.
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Mémoires ligériennes et d'au-delà
Seule structure de conservation de films amateurs à l'ouest de la Région Auvergne-Rhône-Alpes,la Cinémathèque conserve des films de la plupart des communes du département de la Loire mais aussi des départements limitrophes : événements historiques, films promotionnels (tourisme) ou scènes familiales.
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Les mutations urbaines des années 70 : la fin de la ville noire
Les lendemains de la Seconde Guerre mondiale sont marqués par la construction des premiers grands ensembles (quartier de Beaulieu) et la construction progressive dans les années 1970 des quartiers sud-est (La Métare, La Palle, Montchovet) ainsi que la construction de Montreynaud et des quartiers de logements sociaux de Solaure (sud) et de la Cotonne (sud-ouest).
Entre 1969 et 1976, Michel Durafour engage les grands travaux de rénovation urbaine à Saint-Étienne. À sa demande, Atlantic films tourne en 35 mm les mutations profondes du paysage urbain stéphanois des années 70.
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Le Parc Régional du Pilat : le poumon stéphanois
Le parc naturel régional du Pilat, créé en 1974, est l'un des 101 parcs naturels régionaux de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Il couvre l'ensemble du massif du Pilat, sur les contreforts du Massif central, à cheval sur les départements de la Loire et du Rhône.
Limité au nord-ouest par la vallée du Gier et à l'est par la vallée du Rhône, ses frontières sud et ouest le mènent aux portes de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Territoire de résidences principales et secondaires de nombreux stéphanois, lieu de promenade ou de villégiature, il a, bien avant sa création fait l'objet de multiples films amateurs ou institutionnels
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Scènes de la vie d'autrefois dans nos campagnes
Nombreux sont les cinéastes qui filment la vie agricole aux alentours, notamment, de leurs résidences secondaires, dès la première moitié du XXe siècle. Ils ont ainsi gardé la trace des travaux saisonniers, des événements festifs, religieux ou commerciaux, mais aussi de l'arrivée de la mécanisation ou de l'évolution des paysages...
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Saint-Étienne sur la Nationale 7
La Nationale 7 évoque les vacances en famille, les étapes gastronomiques, les embouteillages. Déroulant ses lignes blanches discontinues sur 996 km de Paris à Menton, en passant par... Lyon, la RN7 était la plus longue route nationale de France.
En 1935, la Nationale 7 est surnommée la « route bleue » et reçoit un label de voie touristique. Mais la route bleue est en réalité un itinéraire alternatif qui contourne Lyon en passant par Saint-Étienne et les monts du Forez. À partir de Valence, tous ces itinéraires se rejoignent jusqu’à la destination finale, Menton.